La bêtise de la presse ...
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la presse en france pendant la deuxieme guerre mondialde
Toute la presse en ces heures tragiques où le destin marche à la vitesse des blindés allemands, est d’une consternante bêtise.
Au nom de la morale, les journalistes reprochent aux parachutistes allemands, dont la psychose va se développer brutalement, d’être « des aventuriers tombés des nues» qui frappent « dans le dos» et à Hitler d’avoir attaqué pendant les fêtes de la Pentecôte !
Alors que nous sommes battus, que nos troupes refluent partout en désordre, les journalistes sont optimistes, moins parce qu’ils sont surveillés que parce qu’ils ne peuvent soupçonner l’ampleur du désastre initial.
Les correspondants de guerre ont d’ailleurs interdiction de se rendre au front. Ils doivent se contenter de happer quelques images dans les villes de l’arrière : convois de camions chargés d’hommes, canons tractés par des chevaux aux larges croupes fumantes, chars bruyants, tout ‘Un appareil militaire impressionnant à qui est privé de comparaisons, ordre que ne dérange pas encore le désordre, déjà installé pourtant comme un cancer au sein de l’organisme. 
la presse en 1940
Comment à la lecture des journaux, les Français pourraient-ils imaginer que, le 15 mai, à 19 h 45, Daladier a appris, de Gamelin, l’avance foudroyante d’une colonne allemande entre Laon et Rethel, la rupture de notre front, l’absence de troupes fraîches pour barrer la route de Paris ?
Ainsi vont les choses sous le beau ciel de mai 1940 dans une France que la guerre totale surprend sans l’éveiller de son optimisme, nourri au souvenirs des difficiles victoires de 1914
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Défaite de la France